Fleuron d'Anjou
La volonté d'être une référence santé bien-être
Bruno Gautier a été élu président de Fleuron d'Anjou en janvier dernier. Lors d'une conférence de presse lundi 28 février, il a présenté les axes de développement de la coopérative angevine.
Bruno Gautier a été élu président de Fleuron d'Anjou en janvier dernier. Lors d'une conférence de presse lundi 28 février, il a présenté les axes de développement de la coopérative angevine.
L'année 2021 aura été une année record pour Fleuron d'Anjou. Le chiffre d'affaires du groupe s'élève à 70 millions d'euros et 50 millions d'euros pour la coopérative. « C'est le meilleur chiffre d'affaires que la coopérative n'ait jamais connu », se réjouit son nouveau président, Bruno Gautier. Pour rappel, la coopérative, qui compte 80 adhérents, est le leader national en fleurs et plantes et un acteur reconnu en Val de Loire pour les légumes. Après une année 2019-2020 catastrophique, la coopérative maraîchère et horticole a bénéficié de la forte demande de végétaux de la part des consommateurs. « 2021 a été une très belle année, mais cette nouvelle tendance va-t-elle perdurer ? », s’interroge Pascal Prat, directeur général du groupe coopératif.
Se recentrer sur le maraîchage et l’horticulture
Cette crise sanitaire et ces nouvelles attentes de consommation ont confirmé le plan stratégique défini en 2019. « La coopérative souhaite s’appuyer sur ses 2 branches d’activités maraîchage et horticulture pour être le référent du végétal santé bien-être », note Bruno Gautier. Le groupe coopératif a, d’ailleurs, cédé 2 de ses filiales de négoce fruits et légumes, la FDA international et La Renommière, pour se concentrer sur la valorisation des productions maraîchères et horticoles de ses adhérents.
Fleuron d’Anjou adapte les gammes aux évolutions du marché et de la demande des consommateurs en développant des produits sous labels. « Nous débutons un travail, par exemple, pour créer une nouvelle IGP Asperge Val de Loire », précise le président de la coopérative. « L’IGP apporte une valeur ajoutée, c’est un étendard pour les producteurs. » La coopérative continue de proposer des produits bio et mise aussi sur la certification HVE. L’ensemble des exploitations horticoles adhérentes sont déjà certifiées HVE. « D’ici 2 à 3 ans, 90 % des adhérents le seront ». « Nous souhaitons travailler sur la qualité nutritionnelle et gustative de nos produits », complète Pascal Prat. Par exemple, la coopérative lance, cette année, un nouveau produit : des plants potagers en motte pressée commercialisés sous la marque Pima Terra. « On est très fier de ce nouveau produit sans déchets. On plante directement la motte dans son jardin », note le directeur général de la coopérative.
Créer sa marque commerciale
Face au développement de marques distributeurs par les différentes jardineries, Fleuron d’Anjou souhaite se démarquer pour l’année 2022. C’est pour cette raison qu’elle travaille au développement de sa propre marque commerciale avec sa nouvelle identité visuelle. « Ce renforcement de la communication passe aussi par le lancement d’un nouveau site internet entreprise dans les semaines à venir. »
Elle ambitionne aussi pour 2022 de conquérir des marchés tant en local, en France et en Europe. « On souhaite passer à l’offensive. Pour cela, nous avons embauché des personnes supplémentaires pour la commercialisation et la promotion de nos produits », précise le directeur général.