Aller au contenu principal

Loi biodiversité : interdiction des néonicotinoïdes à partir du 1er septembre 2018

Les députés ont adopté définitivement la loi biodiversité, par un ultime vote, dans la soirée du 20 au 21 juillet. L'utilisation des néonicotinoïdes est interdite à partir du 1er septembre 2018 (article 125).

« Les éléments scientifiques ont été un peu rangés au placard », déplore Christiane Lambert, 1ère vice-présidente de la FNSEA.
« Les éléments scientifiques ont été un peu rangés au placard », déplore Christiane Lambert, 1ère vice-présidente de la FNSEA.
© AA

Des dérogations pourront être délivrées jusqu'au 1er juillet 2020 par arrêté conjoint des ministres chargés de l'agriculture, de l'environnement et de la santé. Cet arrêté « est pris sur la base d'un bilan établi par l'Anses ». Ce bilan porte sur « les impacts sur l'environnement, notamment sur les pollinisateurs, sur la santé publique et sur l'activité agricole. »


La FNSEA « mitigée »

« Nous tirons un bilan mitigé », a déclaré Christiane Lambert, 1ère vice-présidente de la FNSEA, sur France inter, le 21 juillet à propos de la loi biodiversité. La loi votée la veille inclut notamment l'interdiction des néonicotinoïdes à partir de 2018 avec des dérogations possibles jusqu'en 2020. « Les éléments scientifiques ont été un peu rangés au placard »,déplore-t-elle, « le seul point positif est qu'il a été retenu que les agriculteurs sont des producteurs de biodiversité .»


«Une victoire de l'écologie punitive?», interroge l'APCA

L'APCA (chambres d'agriculture) est interrogative quant à l'adoption de la loi biodiversité, selon un communiqué du 21 juillet. Elle se demande si cette loi n'est pas «une victoire de l'écologie punitive.» Sur l'interdiction des néonicotinoïdes, les chambres invitent désormais l'État à mettre l'accent sur la recherche de solutions alternatives efficaces. Elles s'inquiètent aussi du «risque de contentieux» en «l'absence de précisions sur la gravité du préjudice causé» concernant l'inscription du préjudice écologique dans le code civil. Elles saluent la création de l'Agence française de la biodiversité, tout en souhaitant la présence de la profession agricole dans ses instances.

 

L'interdiction des néonicotinoïdes ne tient pas compte de la réalité (Coop de France)

Coop de France Métiers du grain a dénoncé le 21 juillet l'interdiction des néonicotinoïdes via la loi biodiversité, une mesure « qui ne tient pas compte de la réalité». «Interdire une famille entière de molécules, dans des délais si courts, c'est faire fi du principe de réalité et des efforts de la recherche, de l'évaluation scientifique et des acteurs agricoles », selon un communiqué. La mesure va conduire les agriculteurs dans une impasse, juge la fédération,« pas convaincue que les solutions apportées seront meilleures » à court terme. «Nous regrettons des décisions purement politiques éloignées de la vraie vie des agriculteurs et des entreprises», dit le président Christian Pèes.

 

Plus d'informations dans le journal Réussir l'Anjou agricole du vendredi 29/7/16

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Emmanuel Gourichon et Marie Renou élèvent une centaine de chapons pour les fêtes de fin d'année.
Des volailles bio pour les fêtes

Emmanuel Gourichon et Marie Renou, de l'élevage Un grain de folie à Lys-Haut-Layon, élèvent des chapons, dindes et pintades…

Nathalie Gimonet (directrice de cabinet du préfet), Pierre-Julien Eymard (directeur départemental des territoires (DDT 49), Frédéric Rozet (chef de service départemental OFB 49) et Régis Gallais (référent réseau loup à l'OFB Pays de la Loire) ont tenu un point presse sur le loup vendredi 13 décembre.
L'OFB explique sa démarche de recherche d'indices

Accusée par certains de chercher à dissimuler la présence du loup sur le territoire départemental, les responsables de l'OFB…

Nicolas Le Labourier, de Quatuor Transactions et Gwenaëlle Durand, de Cerfrance Maine-et-Loire, ont évoqué l'accompagnement à la transmission d'entreprise effectué par les deux structures partenaires.
Après 2 années favorables,  des temps plus compliqués
Cerfrance Maine-et-Loire a dressé la semaine dernière un bilan des résultats économiques de l'année 2023, les tendances pour l'…
Levée de céréales bio à La Bohalle.
Une bonne levée, peu de maladies
Début décembre, les semis de céréales sont quasiment terminés dans le Maine-et-Loire, avec une levée plutôt bonne et, globalement…
L'équipement de la SCEA de Roumé a permis de sécher 314 tonnes de luzerne en 2024.  La partie droite du bâtiment abrite, quant à elle, des cellules de stockage des céréales de l'exploitation.
Le choix du foin séché en bottes
La SCEA le Roumé, à Yzernay, a investi dans un séchoir à bottes. L'exploitation ouvrait ses portes dans le cadre des Jeudis du…
Plein les bottes de la paperasse !

La FDSEA et les JA49 ont mené cette semaine une série d’actions sur tout le département pour dénoncer les entraves…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois